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« C’est de France qu’est venu le premier coup de semonce sérieux contre l’avancée d’une mondialisation dont, en Europe, la Commission de Bruxelles et la plupart des gouvernements se sont faits les prosélytes. Le « fil rouge » du mouvement social de décembre 1995 — le refus de se laisser dépouiller d’avantages sociaux souvent conquis de haute lutte — se situait à l’opposé des commandements des « marchés ». »
« Au-delà du « non » massif diktats aux néolibéraux, transparaît l’aspiration à léguer aux jeunes générations un monde moins invivable où le progrès technique se traduirait, notamment, en temps libéré et non pas en précarité supplémentaire. A cet égard, la réduction du temps de travail, évoquée par M. Alain Juppé comme dérivatif à ses difficultés, pourrait et devrait, si les forces qui se sont mises en mouvement s’en emparent — constituer un autre terrain de combat majeur des mois à venir. »