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La grève générale du vendredi 28 avril 2017 constitue sans aucun doute le plus fort «arrêt de travail» de toute l’histoire du Brésil. Et il ne s’est pas agi d’une grève passive où l’on n’aurait fait «que» ne pas travailler. A travers tout le pays, des milliers de mobilisations ont eu lieu dès le soir précédent, avec des blocages de routes et d’autoroutes ainsi que des marches et des manifestations invitant les «indécis» à abandonner le travail dans toutes les villes du pays. Pour la première fois, l’oligarchie brésilienne a reçu une réponse à la hauteur de sa brutale offensive et de ses contre-réformes qui tentent d’imposer la tertiarisation (système sous-traitance) du travail, l’augmentation des années exigées pour obtenir un droit à la retraite et l’annulation des principaux droits syndicaux et démocratiques conquis avant et après la Constitution de 1988. C’est un plan néolibéral qui placerait le Brésil parmi les pays les plus arriérés de la planète et qui le pousserait vers une crise sociale et économique sans issue.
La grève a été une manière de dire que toute expectative de négociations avec un Parlement majoritairement dirigé par les ruralistes, le «lobby de la balle» et par les évangéliques, ne pouvait déboucher que sur une impasse.
Les déclarations de certains dirigeants des principales centrales [syndicales] du pays montrent qu’ils sont d’accord sur le fait qu’une confrontation est en train de se préparer entre l’oligarchie et les travailleurs et que ce n’est que dans la rue qu’une solution pourra être trouvée.
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Ce processus électoral soi-disant démocratique se déroule avec un grand absent: il n’y a pas eu de véritable débat démocratique interne qui analyse en détail ces quatre exercices au gouvernement où il y a eu quelques lumières et beaucoup d’obscurité. Pire encore: la base militante du PT n’a même pas pu disposer d’un document d’autocritique de la part de la direction nationale, ce qui serait un élément indispensable pour réorienter un parti s’étant embourbé dans les méandres institutionnels de la démocratie bourgeoise. Il semblerait que la direction actuelle du PT pense que le coup qui est en train d’être porté par l’oligarchie les autorise à passer par-dessus tout cela et à laisser de côté toutes leurs intrigues et leurs erreurs. (Cet article a été envoyé le 5 mai 2017 par l’auteur à la rédaction de A l’Encontre; traduction A l’Encontre)
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http://www.wikistrike.com/2017/05/bresil-35-millions-de-personnes-qui-veulent-s-emparer-des-rues.html?utm_source=flux&utm_medium=flux-rss&utm_campaign=politics
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source (s) voir lien (s) ci-dessus.
source (s) see link (s) above.
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http://tiny.ph/urv1 -> la démocratie pas sûr
http://tiny.ph/XcZo -> nous avions dit NON !
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ils nous montrent et nous ouvrent la voie, la bonne voie pour nous faire entendre d’ un état qui n’ écoute plus …
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http://tiny.ph/rpGF -> 1645157315707354
http://tiny.ph/0e0A -> clic clac tout de vrac
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