Maxime Tandonnet - Mon blog personnel
Hier soir, M. Alain Juppé, candidat déclaré aux élections présidentielles de 2017, passait au Vingt Heures de TF1. Il avait incontestablement une allure présidentielle: calme, prestance, autorité. Disons le d’emblée: la critique à son endroit portant sur son âge, 70 ans, n’est pas recevable. Clemenceau avait 77 ans quand il a sauvé la France, de Gaulle 69 ans lors de sa première élection, et 76 lors de sa seconde. Reagan, 70 ans quand il fut élu président des Etats-Unis. La mission de chef de l’Etat, par nature, devrait s’apparenter plus à celle d’un sage, guide de la France, qu’à celle d’un lapin médiatique bondissant et vibrionnant au quotidien. Et bien sûr que la France lui sera profondément reconnaissante s’il lui permet de réussir l’alternance dans un contexte biaisé (billet précédent). En revanche, le fond, il faut bien le dire, était décevant. Que proposait-il comme mesure emblématique de ce qu’il qualifie de « mère des réformes », l’Education: augmenter de 10% le salaires des…
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